Nous quittons la capitale en ''local bus''. Fini le ''VIP''. Le nombre de place n'est pas défini par le nombre de sièges, mais par la quantité de voyageurs et de marchandises intéressés par la destination. Ce qui donne un rendement espace / billets vendus imbattable. Les strapontins, version tabourets plastiques, serons remplacés au gré des kilomètres, par les sacs de riz qui ne manqueront pas de venir s'entasser dans l'allée centrale à chaque arrêt . . .
Nous avions hésité à faire halte à Vang Vieng. La réputation d'un tourisme ''branché'' à la recherche de paradis artificiels ne nous attirait pas. Mais sur les conseils de Manu (quelques infos sur Manu dans remerciements), nous nous y arrêtons, et nous ne le regretterons pas.
Pour trois fois rien, nous avons loué une petite moto, et nous sommes partis à la découverte des villages environnants. Au programme, grottes, Bouddhas, sourires d'enfants, baignade, traversée de rivières, avec ou sans passerelles, transport en commun rural, travaux dans les rizières, pistes, quelques fois boueuses, plus souvent poussiéreuses, cours d'école, animaux en liberté, habitations typiques . . .